Le Rêve Américain – Part XV – Los Angeles & Malibu

Aujourd’hui étape peu chargée, que ce soit en contenu ou en kilomètre. Je pars de Pomona, grande banlieue Est de L.A., et je dois me rendre à Malibu, grande banlieue Ouest. C’est quand même 100km à vol d’oiseau. Rien de spécial au programme, si ce n’est me perdre dans L.A. et ses quartiers pour voir ce que c’est.

Je démarre relativement tard, et commence par chercher une station d’essence pas trop chère pour ravitailler titine et aussi trouver un hôtel avec WiFi. Comme d’hab, je squatte sur le parking pour balancer mon histoire de la veille sur le blog. Wive le sans fil. Ceci m’amène à Anaheim, à côté de Disneyworld. Prochaine étape : le centre ville, Downtown. Ca a beau être gigantesque, difficile de s’y perdre. Les rues sont orientés suivants les quatre points cardinaux, et une fois qu’on connait les numéros des principales highway qui quadrillent la ville, on s’y repère facilement. Bien plus que quand on débarque en région parisienne, par exemple…

J’avais regardé la veille dans le Routard ce qu’il y avait à voir à Los Angeles, et je n’avais pas trouvé grand chose qui vaille vraiment le détour. A L.A., on trouve des gens qui bossent, mais pas beaucoup de touristes… J’avais toutefois noté la présence du California Science Center, sorte de cité de la Vilette local, avec une « aerospace gallery ». C’est toujours bon à prendre, en plus c’est gratis, alors je vais aller y faire un tour, sans trop savoir ce que je vais y trouver. Je prends donc la 91 direction Inglewood, que je traverse vers le nord. Aujourd’hui, comme tous les jours qui ont précédés et les suivants j’espère, soleil radieux et beau ciel bleu. Je cruise sur la highway, accoudé à la fenêtre de ma superbe Sonata qui attire tous les regards (« ils le vendent ça??? »).

J’arrive sur le parking du musée, et la grande surprise : en A-12 biplace, garé juste devant moi. Les A-12 étaient des monoplaces Mach 3.2, mais pour l’entrainement, quelques biplaces ont été réalisés, avec un backseat surélevé qui limitait la vitesse max à Mach 2. On pouvait aller plus vite si on voulait se débarrasser de l’instructeur… Celui est dans sa livrée d’origine, métal avec faux marquages USAF (ils étaient utilisés par la CIA), et est sans doute un des Blackbirds les mieux présentés que j’ai vu (le 8e maintenant). Le musée est très bien fait, très éducatif et plein de petites expériences à réaliser soi-même, de 7 à 77 ans. Pas beaucoup d’avions mais c’est peu importe, j’étais pas venu pour ça.



Je poursuis ensuite à travers le centre-ville et ses buildings, toujours impressionnants quand on est au pied. Je traverse Chinatown, passe le Dodgers Stadium, et tire vers le nord ouest sur l’I-5, direction Burbank. Burbank est le lieu historique des usines Lockheed, et je me suis dit, « allons voir ce qu’il en est aujourd’hui ». Déception, je fais le tour une fois, deux fois, mais rien, à part un aéroport régional comme tant d’autres. Lockheed est bien planqué s’ils sont encore là.


Je repars au sud, direction Hollywood. Je passe à travers Universal City, ville dédiée à l’industrie du cinéma. Je passe quelques collines et arrive sur Hollywood Blvd et Sunset Blvd. C’est marrant d’y passer, mais finalement rien de bien folichon. On passe le Kodak Theater où sont remis les Oscars, on voit les étoiles sur le trottoir et les palmiers, c’est plein de faux superman et de faux charlie chaplin pour se faire prendre en photo.

Je passe mon chemin, et continue sur cet interminable Sunset Blvd. Il me fait traverser Beverly Hills, qui n’est rien d’autre qu’un quartier résidentiel – très huppé et très vert – mais pas plus intéressant qu’un autre. Au feu rouge, je m’arrête à côté de George Clooney, lui demande comment ça va, et il me répond qu’il est tout triste parce qu’il est tout seul et que si ça continue il va appeler la Croix Rouge. Je le laisse chougner, traverse Santa Monica pour rejoindre la Highway 1 qui longe la côte. Avec tout ça le temps a passé et nous voilà déjà au soleil couchant. J’arrive donc à Malibu après que le Soleil soit passé sous le Pacifique, et trouve mon camping qui donne en plein sur l’océan. La plage de Malibu n’a rien de particulier non plus, et pour la plupart privée.

Bilan de la journée, je n’ai pas trouvé à L.A. ce que j’avais ressenti à San Franciso ou San Diego : l’envie d’y revenir !


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Un commentaire

  1. Quoi? Que lis-je? Tu as laissé George dans la panade?! Alors c’est toi?! Tu sais qui il a appelé après, en pleine nuit, avec le décalage horaire? Ouais, bibi! Alors il m’a chouiné dans l’oreille pendant pfff, une heure au moins… Merci Robin, merci de me refiler tes boulets!

    😀

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