Un ch’ti meeting pour la route

Dimanche, réveil 6h. Couché quelques heures plus tôt pour cause de mariage, c’est un peu dur. Mais allez hop debout, une chouette journée se profile. Rendez-vous est donné à 7h30 sur l’aérodrome de Chavenay avec Antoine et Fred pour allez faire un petit tour du côté du terrain de Lens-Bénifontaine, chez les Sang et Or (ceux du nord). Au programme quelques tagazous divers et variées, la patrouille Breitling rentrant de Bex, la démo de l’Alphajet et du Mirage 2000, Zephyr, Vampire, Jordanian Falcon, Cap 232. La météo s’annonce relativement bonne (du moins par rapport à ce qui nous tombe sur la tête depuis mai). Magneto 1+2, l’hélice du DR400 s’ébranle et nous voilà en l’air à 8h du mat en s’extirpant des brumes direction le ch’nord.

Une heure et quart de vol plus tard (j’en profite pour terminer ma nuit au fond du DR400), nous trouvons le terrain de Lens, à gauche derrière le terril. C’est un peu nuageux mais c’est sensé s’améliorer vers midi. On pose (comme une fleur), on parc parmi les avions de l’exposition statique, et on va prendre un café plus ou moins au soleil. Le meeting commence à 13h, ça nous laisse le temps de trainer nos guêtres et de saluer les têtes connues, dont toute la bande des Tators qui nous présenteront les avions au cours de l’après-midi.

Petite angoisse tout de même : on est sensé revenir à Chavenay à 21h après 1h20 de vol retour pour un atterro avant la nuit, soit un décollage dernier carat à 19h40. Or le Directeur des Vols nous annonce que la dernière démo finira à 19h35. Glurps, ca va être chaud les marrons. Le risque : devoir atterrir un peu n’importe où entre Lens et Chavenay quand la nuit tombera… Pas cool un dimanche soir quand on doit être au boulot le lundi matin… Mais bon c’est ça les joies du voyage aérien. Faut juste pas être exigeant sur les heures, voire les dates, de départ et d’arrivée.

On s’enfile un sandwich américain à l’huile et le meeting commence. L’axe de démo et surtout de décollage ne sont vraiment pas loin, surprenant pour un meeting français. Mais tellement mieux pour les photos. Exemple :



Vers 16h, le ciel se couvre gentillement mais surement, puis de moins en moins gentillement. Je sens déjà poindre l’instant à partir duquel la question ne sera plus « arriverons-nous à temps à Chavenay ? » mais « partirons-nous d’ici avant que le ciel ne nous tombe sur la tête ». Et puis, comme souvent, en fin de journée tout s’éclaircit, les nuages s’éparpillent, laissant les avions danser dans une superbe lumière, en particulier l’Alphajet du sieur Bolduc qui nous fait trois-quatre pirouettes.




Mais bon , il n’y en a pas que pour eux…

Fin de journée, le Mirage 2000 clos le débat et met tout le monde d’accord sur fond de soleil couchant. On saute dans le DR400, magnéto 1+2, on aligne en bout de piste en saluant la foule comme si on allait voler la vedette au Mirage. Plein gaz face à l’Ouest, et hop, cap au sud après le terril…

Crédit : Fanaviation

Finalement, on posera à Chavenay à 20h55, après une nav avec quelques pouces d’admission en plus, histoire de pas trainer. Le tout par une superbe lumière rasante qui creuse le moindre relief, en passant Arras, Amiens, Lens, Pontoise. Superbe. Retour à la maison 22h, un yaourt et au lit. Quelle journée !

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