Le Rêve Américain – Part VI – Edwards AFB, Palmdale

Bon finalement il n’y pas tant de trains que ça la nuit et tant mieux. La nuit a quand même été courte et le levé un peu dur. Le rendez-vous est fixé à l’entrée de la base à 8h30, et j’ai une bonne demi-heure de route pour y aller. Ca parait tout prêt sur la carte, mais dans ce pays rien n’est petit. J’ai de la chance avec le temps, c’est nuageux partout à l’horizon mais au-dessus d’Antelope Valley, c’est le grand bleu. Je bifurque de la route 14 sur Rosamond Boulevard et traverse un premier lac salé, Rosamond Lake. Les noms semblent familier. J’arrive tout juste à l’heure à l’entrée de la base, qui nous accueille avec un joli parterre de la famille des Century Fighters, du F-100 au F-106.

On monte dans un bus, conduit par un retraité de la base et accompagné d’un guide également retraité et plein d’humour. On visite d’abord les quartiers vies de la base, qui est une petite ville de presque 8000 habitants et toutes ses dépendances. Puis le petit musée local, à base de protos et d’engins bizarres. Un SR-71 de plus à mon actif.


On enchaine ensuite par une visite du Dryden Flight Research Center, qui a vu voler tous les protos du X-1 au X-48. L’entrée n’est pas mal non plus : X-1E, X-15, X-29, F-104, F-8FBW et.. un SR-71 de plus à mon actif. On termine par un tour en bus sur la Flight Line, photos interdites. Et pour cause : F-22, V-22, F-117, B-1, F-16 modifiés, Global Hawk, ils sont tous là. Le lac salé s’étend à perte de vue. La base ne faillit pas à sa réputation, c’est Grand. L’esprit pionnier des années 50 à 70 à certes disparu et cela ressemble plutôt à de la mécanique bien huilée. Toutefois cela restera encore pour les années à venir, avec Mojave, le centre du monde aéronautique.




Le temps est passé très vite, il est déjà 15h, et j’ai encore de la route devant moi car ce soir je dors à San Diego, 350km au sud, sur la côte. Sur la route, je m’arrête à Palmdale, Plant 42. C’est encore plus protégé qu’Edwards, on ne voit rien. Là encore un tout petit musée, le Blackbird Park. Un SR-71 de plus et un A-12, plus rare, à mon actif.

Allez, je reprends la route, repasse dans la banlieue de L.A., un vendredi à 17h, quelle grande idée. Les bouchons sur cinq voies, c’est quelque chose. Mais finalement ça reste relativement fluide. Je descend toute la Californie sur l’Interstate 15 et arrive finalement à San Diego sur les coups de 19h30. Le mauvais temps prévu n’est pas là et ça s’annonce bien pour demain. Tant mieux parce que San Diego, ça se visite sous le soleil, et les Red Bull Air Race, c’est mieux sans nuage.


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7 commentaires

  1. Ah!! Enfin… J’avais pas ma dose de belles photos!

    Je suis content de voir que tu as le moral. Quelles belles photos, mais j’ai pas compris la différence entre le SR71 et l’A12. Un peu désolé aussi de ne voir cela qu’à distance. Ici le mieux auquel j’ai droit ce sont les falcon… Je ne parle pas du soleil 🙁

    J’espère que le red bull était beau, et suis impatient de voir ce que ca a donné sur la pellicule (oui enfin tu comprends).

    Bonne continuation, Pierre

  2. En résumé le A-12 c’est le premier de la série, conçu pour la CIA et piloté par des pilotes de la CIA, et c’est un monoplace. Le SR-71 est le petit frère redessiné pour l’US Air Force, en biplace avec un fuselage plus large. Le premier est plus vieux, mais plus fin et plus performant.

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