NZ Day 1&2 – “Take it easy man”

Jamais la devise du Big Lebowski n’aura été plus appropriée. Passer 48h enfermés dans un van à attendre la fin de la pluie, ça entame sérieusement le capital patience. Tout avait bien commencé pourtant, avec Quentin nous nous étions retrouvé sans difficulté à l’aéroport. Nous avions pris possession de notre camper, nous avions un GPS pour ne pas nous perdre en traversant Auckland et une clé 3G pour se sentir connectés à la civilisation, prêts à prendre la route. Direction Tutukaka / Matapouri, 200km au nord d’Auckland, pour aller piquer une tête à Poor Knights Island, un des plus beaux spots de plongée au monde. Sans le savoir, le nom de la destination était prémonitoire.

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USA’10 – Day 16 – The End

Et voilà c’est terminé. Plus de 3000km en Chevrolet Malibu, plus de 55Go de photos (argh), plus d’une vingtaine de hamburgers, des milliers d’avions, dont des dizaines d’uniques, 18h de vol dont quelques minutes mémorables. Il est grand temps de rentrer.

Les États-Unis ont encore une fois joué le rôle du pays où rien ne parait impossible. On a beau en entendre parler tous les jours ou presque depuis notre enfance, par la télé, la musique, le ciné, on s’en émerveille encore quand on y vient. Et quel pays se prête mieux au road trip que celui-ci ? Tout est articulé autour de la route, tout est accessible en voiture, tout est prévu pour faciliter la vie à l’automobiliste. Appréciable quand on en est un.

Un beau voyage plein d’aviation, presque trop, on a frôlé l’overdose. Ça permet de réfléchir à certaines choses aussi, comme dans tout bon road trip digne de ce nom. Affaire à suivre. Pour le reste, j’étais étonné avant de partir de ne pas trouver un guide touristique « Grands Lacs ». Rien. Nulle part. Maintenant je comprends un peu mieux. A part la côté sud du lac Erié et les chutes du Niagara, il n’y a pas grand choses à se mettre sous la dent dans cette région monopolisée par le maïs. Les villes en elles-mêmes n’ont rien de spécial mise à part Chicago, brillante d’architecture. Bon, d’un autre côté on était pas venu pour ça, mais quand ça existe ça donne un équilibre à ce genre de balade.

Une dernière remarque sur les gens. En France, on considère souvent nos amis américains comme des gros bouseux incultes, incapable de placer la France sur une mappemonde, passant leur temps à bouffer avachi devant la télé. Il y a évidemment un peu de vrai là dedans. Peut être que leur culture se limite souvent à leur pays, et encore tout le monde savait ou était Marseille (à côté de Saint Tropez !), peut être que tout est fait pour qu’ils soient assis tout le temps, peut être qu’ils mangent beaucoup. Ce qui est sûr, c’est que ce sont des gens éduqués, à défaut d’être cultivés. Toujours polis, toujours serviables, toujours à vous dire qu’ils sont très contents de vous avoir quand vous leur dites que vous venez d’aussi loin, toujours respectueux, toujours cet esprit positif. Et ça, ça vaut énormément. C’est sans doute ce qui donne un peu de sa force à ce pays.

Voilà, encore une fois c’était marrant de partager ces instants avec vous au jour le jour, même si c’était peut être moins pittoresque que le voyage sur la Côte Ouest. Merci à ceux qui ont pris le temps de lire et de regarder les photos. A bientôt.

USA’10 – Days 14&15 – Le bel ouvrage, c’est quand ce qui est compliqué paraît simple

Les meetings aériens aux Etats Unis ne ressemblent pas à ceux de notre vieille Europe. J’en avais déjà eu un aperçu à Sun ‘n Fun, Reno et Oshkosh, mais j’avais mis cela sur la spécificité de ces événements. Mais depuis deux jours à Detroit, Willow Run Airport où se déroule le célèbre Thunder over Michigan, c’est beaucoup plus net.

Tout d’abord, le plateau est souvent exceptionnel pour nous, puisque quasiment exclusivement américain. Pour le coup ici il l’est vraiment. On célèbre cette année les 75 ans du B-17, la fameuse Forteresse Volante immortalisée dans Memphis Belle, qui a contribuée à obtenir la victoire sur l’Allemagne à grand coups de raids massifs sur les villes. Il n’en reste qu’une poignée en état de vol, 75 ans après. Aujourd’hui, huit étaient en vol au-dessus du terrain de Willow Run. Ca doit être plus que les appareils utilisés pour le film sus-cité. Aussi précieux soient ces avions, très rarement verra-t-on des barrières autour d’eux. Ici on fait confiance aux gens et ils le rendent bien.

Ensuite, là où l’européen va s’entasser debout contre les barrières (poussez vous, poussez vous, moi aussi je veux voir), l’américain va amener sa chaise pliante, va la planter à un endroit bien choisi au début de la journée pour réserver sa place, en prenant garde de ne pas empiéter sur l’espace vitale du voisin, et la laisser là sans surveillance jusqu’au début du show. Et puis il va revenir à l’heure dite avec son soda taille large, son pop-corn ou assimilé, et il vient voir un spectacle bien assis au fond de son fauteuil, comme au cinéma. Seat back & relax. Bien sûr on vient de préférence en famille, avec sa collection de chaises, donc.

Et puis il y a les particularités locales. Le show qui ne sauraient commencer sans le drapeau américain et l’hymne nationale (et c’est pas du chiqué, les gens sont vraiment émus), les hommages vibrants aux vétérans, les applaudissements. America first à tous étages. Ca fait sourire, mais finalement ça fait réfléchir. Et puis les démos, qui sont aussi sur la fibre du show, même si d’un point de vue pilotage ça se pose là. Aucune restriction de passage bas, alors ça passe très bas, aucune restriction du survol du public, alors ça n’hésite pas à débouler dans votre dos.

Enfin, c’est pratique. Tout est fait pour rendre la vie plutôt facile aux gens. Ca commence par le parking, les stands de bouffe, les petits coins. Ca va jusqu’à proposer aux photographes de monter sur une nacelles mobiles pour voir tout ça d’en haut. Pratique quand il y a huit B-17 sur le tarmac.

Bref, sans dire que ce soit un modèle à suivre absolument, il y a quand même des bonnes idées à reprendre de notre côté de l’Atlantique. C’est comme le petit drapeau sur le côté de leurs boîtes aux lettres. Combien de fois êtes vous allez chercher le courrier alors que votre boîte était vide ? C’est pourtant pas très compliqué…

USA’10 – Days 12&13 – D’un lac à l’autre

Juste au nord des chutes du Niagara se trouve la ville de Hamilton, au sud de Toronto et du lac Ontario. L’aéroport d’Hamilton abrite le Canadian Warplane Heritage, un musée dédiée aux avions flanqués de la cocarde à la feuille d’érable. Finalement le terme musée est un peu réducteur. Ici, c’est un musée vivant. Et à double titre. Primo, c’est un musée qui maintien en état de vol et qui fait voler une bonne partie de sa collection. C’est un parti pris, c’est un risque (celui de voir un bout de la collection partir en fumée au bout de la piste), mais les avions c’est fait pour voler. Pour le coup, ça m’a permis de voir un Firefly et un Lysander en l’air, c’est pas exactement très courant.

Secundo, c’est un musée-hangar dont une bonne partie de la surface est dédiée aux restaurations, et c’est impressionnant de voir la quantité de bénévoles qui s’y attellent. On comprends mieux pourquoi le parking est au deux tiers plein dès l’ouverture du musée. Pour la plupart des retraités, ces gens passent leur journée à «bricoler» (avec de gros guillemets tellement c’est du beau boulot) pour ramener une épave à un état impeccable, voir en état de vol. En l’occurrence, un Beech 18, un Avenger et un Bolingbroke était en chantier.

Un peu plus tard dans la journée, après un petit détour par le centre de Toronto, je suis allé voir le Canadian Air & Space Museum, qui pour le coup est l’antithèse du premier.
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USA’10 – Day 11 – Et au milieu coule une rivière

Il y a plusieurs façons de raconter la même histoire.

Par exemple je pourrai vous dire : aujourd’hui, avec Travis, on a pris l’hélicoptère, un Bell 407 rutilant, et on est parti vers le sud, en remontant la rivière. Arrivé sur zone, Travis a pris de l’altitude de manière à ce qu’on puisse faire la reco du site dans sa globalité. Au voyait bien qu’au sol, ca fourmillait de monde et qu’il ne valait mieux pas qu’on ait à se poser la au milieu. Une fois la reco effectuée, on s’est pas éternisé et on est reparti comme on est venu, par la rivière. Arrivé à proximité de la drop zone, Travis a mis le Bell en descente rapide et nous a gratifié d’un atterro «efficace» comme seul lui sait les faire. Encore un vol sans encombre, j’en garde un souvenir précieux.

Même histoire, autre version : aujourd’hui, comme n’importe quel bon gros touriste de base visitant les chutes du Niagara, j’ai fait un tour en hélico pour voir ça d’en haut.
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USA’10 – Day 10 – Du Maïs au Métal

Dayton, c’est en plein dans la Corn Belt, cet espace agricole du Midwest étalé sur quatre états, et qui suffit à lui seul à remplir les silos à grains (de maïs) du pays. Connaissant la consommation de pop corn et de corn flakes des locaux, ce sont des gros silos, croyez-moi. Forcément, quand on parle d’aviation dans le coin, le maïs n’est jamais très loin. Et forcément, beaucoup des gens qui volent dans le coin sont aussi ceux qui exploitent la terre.

J’avais prévu d’aller faire un tour à Troy, 20 miles au nord de Dayton, parce qu’à Troy se trouve Waco Field et son WACO Air Museum (à ne pas confondre avec Waco, Texas, de sinistre mémoire). Si le musée est tout petit, l’avion est une légende. Les Waco étaient parmi les biplans les plus prisés dans les années 1920, fiable et robustes, et faisaient jeu égal avec des Boeing Stearman ou d’autres constructeurs bien connus. Ces constructeurs là ont su prendre le virage imposé par la Seconde Guerre Mondiale, contrairement à la Weaver Aircraft Company of Ohio qui en était resté à des principes de constructions devenus obsolètes après guerre. La WACO a donc périclité au bout de quelques années, mais les avions volent toujours et la légende reste.

Le musée en lui même est superbe, deux petits hangars modernes mais aux allures d’époques, et les sept avions des débuts (du Cootie de 1919 au Type 7 de 1924) dans un état là encore impeccable. Étant seul visiteur ce jour-ci, le boss me fait le tour du propriétaire avec moult explications. Mais le clou du spectacle ne se trouvait pas à Waco Field.
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USA’10 – Days 8 & 9 – Un album photo grandeur nature

Depuis hier je suis à Dayton, Ohio. Pour y arriver, depuis Chicago, il faut traverser l’Indiana. L’Indiana, c’est un gigantesque champ de maïs et au milieu pour s’amuser ils ont mis deux grattes-ciel et un ovale pour voiture de courses. Autant vous dire que se lever à cinq heures du matin pour traverser du maïs pendant 2h, ce n’est pas très motivant. Mais pourtant, je me suis bien levé à cinq heures. La raison ? Et bien de l’autre côté du champ de maïs, il y a un des berceaux de l’aviation, là où les frères Wright ont mis au point leur Flyer au cours des années qui ont suivies leur premier succès sur une dune de Caroline du Nord en 1903.

La prairie au milieu de laquelle ils firent tous leurs essais et leur mise au point est restée quasi intacte, le hangar et la catapulte ont été reconstruit à l’identique. Si on était pas au seuil de piste d’une des plus grandes bases de l’US Air Force, en fermant les yeux on se retrouverait presque 100 ans plus tôt, avec le Flyer qui s’élance sur son rail, vole à quelques mètres du sol, son moteur pétaradant, ses grandes ailes blanches, Orville qui observe en bas et Wilbur qui fait de son mieux pour négocier le prochain virage. Mine de rien quand on foule l’herbe de cette prairie et que l’aviation occupe pour vous une place centrale, on se dit qu’on doit beaucoup à deux marchands de vélos et qu’on leur est bien reconnaissant. Que de chemin parcouru en cent ans !
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USA’10 – Day 7 – Windy city

Etape suivante du road trip : Chicago

Pas de programme très précis en tête, ci ce n’est un passage par le Museum of Science and Industry, un autre par ce qui a été Meiggs Field et puis du temps à se balader en ville pour voir à quoi ça ressemble.

On commence donc par le musée des Sciences, un bâtiment ancien qui abrite une exposition hyper moderne, bien foutue, genre La Villette. Dans l’aile dédiée aux transports, un Stuka, un demi Boeing 727 visitable, un Boeing 40 demi-unique, un surtout un U-Boat capturé aux allemands et remorqué jusqu’aux Etats Unis pendant la dernière guerre. Et aussi plein d’expériences / démonstrations en tous genres pour le plaisir des petits et des anciens petits. Là encore, tout est très bien mis en valeur, tout est visuel, et pourtant tout est très bien expliqué.

Je pousse ensuite un peu plus au nord pour atteindre l’ancien Meiggs Field. L’endroit ne dit rien à personne, sauf à ceux qui ont un peu gouté à Flight Simulator dans leur jeunesse, puisque c’est le terrain dont on décollait au démarrage. Terrain particulier puisque à proximité immédiate du centre ville, situé sur une espèce de presqu’île sur le lac Michigan, avec vue imprenable sur la skyline de Windy City. Marrant de constater que sans y être jamais allé, j’avais déjà quelques repères en tête ! Le stade, le port, le planétarium, Sears Tower. Toutefois il n’y a plus que dans Flight Sim qu’on puisse encore décoller de là, le vrai terrain ayant été rasé il y a quelques années pour en faire un parc.

J’enfile ensuite mes baskets pour un tour photo de la ville, la truffe au vent.
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USA’10 – Days 5 & 6 – Toutes les bonnes choses ont une fin

Raah, que ce titre me fait mal ! Et oui, après cinq jours incroyables à Oshkosh, il faut poursuivre les vacances ! La vie est dure. Mais laisser moi d’abord le plaisir de me remémorer ces deux derniers jours.

Hier, lever à l’aube, histoire d’être tôt à la base hydravions pour profiter des lumières matinales. La base hydravions, c’est une petite anse sur le lac Winnebago, juste à l’Est de l’aérodrome. C’est une base temporaire, active uniquement la semaine de AirVenture.
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USA’10 – Day 4 – BANG, BIM et BOUM

La journée a commencé très tôt. Vers 1h du matin pour être précis. Hier soir, alors que je terminais le billet précédant, j’entendais la radio annoncer des orages plutôt musclés pour la nuit. Ouais mais comment dire, c’est que moi j’ai emporté la plus petite tente possible dans la valise, et que je sais pas si elle est capable de faire pour plus que la vingtaine d’euros qu’elle a couté, en particulier je ne parierai pas sur son étanchéité…

Prudent, je me dis que si ça tourne mal, je me réfugierais dans la voiture, et je m’endors – dans ma tente – sur ces belles pensées après avoir pris la peine de dégager la banquette arrière au cas où.

Deux heures plus tard, réveil en sursaut, tente qui secoue dans tous les sens. Bon si c’est que du vent, ça va. Je tends l’oreille et plic ploc plic ploc, j’entends les premières gouttes. Humm, pas bon… Puis BANG, un gros coup de tonnerre. Ho – ho…

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USA’10 – Day 2&3 – Waaooh Waoooh !

Waooh

Préambule : Au bout du premier jour, je voulais vous écrire un billet intitulé Waoooh pour vous dire à quel point Oshkosh est énorme. Je n’ai pas eu le temps de le finir, et finalement j’ai enchainé sur le deuxième jour . Et là je me suis rendu compte que ce que j’avais vu la veille, c’était à peine la moitié de l’événement. C’est donc officiel, Oshkosh c’est deux fois énorme. Dont acte : waaooh waoooh !

Si je n’avais pas honte de vous avouer que je tiens une liste de meetings auxquels j’ai assisté, je vous dirais que sans me vouloir me vanter, je pensais avoir vu pas mal de choses sur le sujet au cours de ces 99 événements étalés sur près de 20 ans de passion.
Maintenant, je savais que Oshkosh, c’était quelque chose. Je l’avais lu, je l’avais entendu, j’en avais vu des photos et des vidéos. Mais je vous jure qu’il faut le vivre pour le croire. C’est juste incroyable. J’en suis resté ébahi toute la première matinée.
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USA’10 – Day 1 – Scout toujours !

Le 25 juillet 2010 restera-t-il comme le meilleur jour pour visiter Washington ? Après une «grosse nuit» qui se termine à 6h30, je décide de profiter de la belle lumière matinale pour aller faire des photos sur le Mall avant de revenir à Dulles plus tard dans la matinée pour visiter le National Air & Space Museum.

Premier constat en sortant de l’hôtel : il fait déjà très chaud. Mais vraiment. Et il n’est que 7h. De la bonne chaleur bien étouffante. Ca promet, la radio annonce qu’on va fleurter avec la fameuse barre des 100°F (38°C) en cours de journée.

Petit trajet vite fait en voiture, pas grand monde à cette heure un dimanche matin, et je découvre le Mall toujours aussi majestueux, la Virginie et DC étant des états très verts. J’arpente les pelouses, passe le Washington Monument (l’obélisque), le World War II Memorial, la Maison Blanche. Le Capitole apparait en contre jour sur sa colline au bout de la perspective sillonnée par les joggeurs.

Et puis ce fut l’invasion…
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USA’10 – Day 0 – Une longue attente

07h30, lever
09h00, finir la valise, attendre le chauffeur
09h30, prendre la voiture, attendre que ca passe
10h00, arrivé à l’aéroport, enregistrement, attendre l’embarquement
11h45, décollage, attendre que ca passe
12h30, arrivée à Orly, attendre son bagage, faire la queue pour prendre la navette pour Roissy, attendre que ca passe
13h50, arrivée à Roissy, enregistrement, faire la queue pour déposer ses bagages
14h50, un petit miam, faire la queue pour les contrôles douaniers
16h00, embarquement, faux départ, retour au terminal, re-départ
17h15, décollage, attendre que les 7h45 de vol passe (heureusement le 777 est agréable et la classe « Premium Voyageur » d’Air France est plutot pas mal !)
19h30 locale (01h30 du matin heure française), débarquement, air ambiant à 36°, faire la queue pour les contrôles d’entrée sur le territoire US
20h10, prendre le minibus pour rallier le stand de location de voiture, faire la queue, prendre la voiture
21h00, se perdre (un peu), et enfin arriver à l’hôtel
21h30, hmm, WiFi gratuit :o)

Il est donc bientôt 4h du matin heure française, et ce fut une bien longue journée de voyage et d’attente. Mais finalement trois fois rien à côté du fait que ce voyage là, j’ai attendu une quinzaine d’années pour pouvoir le réaliser. Donc oui, malgré tout ça, c’est une bien bonne journée !