Lisbonne

Après un mois sans mise à jour de Daedalum, la rumeur gronde. Son tenancier est-il mort ? A-t-il déserté pour une île paradisiaque au beau milieu de la Polynésie ? A-t-il résilié son abonnement Internet ? Est-il en mission pro dans un pays secret-que-si-je-le-dis-Bush-me-tue ? Est-il en pleine idylle ? Que nenni, mes amis, que nenni. Une bonne vieille grosse flemme, voilà tout, exacerbée par le fait que – pour une fois – je n’avais pas grand chose à dire !

Mais voilà, celui qui me baillonera n’est pas encore né, moi y compris. Alors avec les beaux jours qui reviennent (en faisant abstraction les 8cm de neige de ce matin évidemment), voilà que j’ai la plume – et le déclencheur – qui me démangent. Alors histoire de s’y remettre, je m’en vais vous raconter en images une récente ile d’activité dans cette océan de flemme : une petite virée à Lisbonne pour le week-end pascal.


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Si c’est encore trop petit pour vous, le même en un peu plus grand ici.

Première surprise, c’est une ville au relief assez torturé, belges et hollandais s’abstenir. A part le quartier du Baixa (qui donne sur la place du Commerce, à gauche sur le pano) qui est relativement carré et plat, tout le reste est bâti sur des petites collines, et que ça monte et que ça descend, et que ça tortille, et que c’est fatigant, et qu’heureusement il y a plein de jolis petits trams (j’adore les trams) et de petits funiculaires pour vous aider à arpenter cette charmante cité.



Lisbonne, comme toute ville Européenne et catholique de surcroit, c’est d’abord beaucoup d’églises, aux façades claires. En premier lieu de monastère des Jéronimos (pas l’indien hein). Un magnifique cloitre, une magnifique église, mais malheureusement on ne peut pas tout visiter. Lisbonne c’est aussi ces rues étroites pleines de balcons et cet art de l’azulejos, ces faïences qui recouvrent bon nombre de façades. Malheureusement, le sport à la mode chez les jeunes rebelles portugais semble être le tag ces temps-ci, ce qui peut pas mal gâcher la fête. Et le plus étonnant, dans Lisbonne, c’est que ses petites rues étriquées peuvent vous amener sur un point de vue imprenable sur la ville, les mijadores. L’occasion de découvrir le Tage qui la borde, et les ponts qui l’enjambent.



Lisbonne, comme toute ville Européenne et peu importe la religion, c’est aussi beaucoup de bars. Spécialité locale : le bar caméléon. Arpentez de jour dans le Bairro Alto, et vous aurez l’impression d’être dans un petit quartier bien tranquille, sans la moindre échoppe, toutes portes fermées. Allez faire une sieste, et revenez sur les coups de 23h et le quartier s’est transformé. La rue est pleine et bruyante. Les portes se sont ouvertes, découvrant un bar et une petite salle. Trop petite pour loger tout le monde. Alors on prend son verre et on va le boire debout dans la rue. Et peut être qu’on ira le finir dans le bar voisin, ou peut être encore le suivant.



More to come…

Un commentaire

  1. On se demandait effectivemment si il n’y avait pas une minette derrière tout ça 😉 ! En tout cas ça valait le coup d’attendre. Comme d’hab les photos sont très belles… tu devrais postuler au ‘Guide du Routard’ , t’es pas mal en guide touristique.
    En attendant la suite…

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