USA’10 – Days 12&13 – D’un lac à l’autre

Juste au nord des chutes du Niagara se trouve la ville de Hamilton, au sud de Toronto et du lac Ontario. L’aéroport d’Hamilton abrite le Canadian Warplane Heritage, un musée dédiée aux avions flanqués de la cocarde à la feuille d’érable. Finalement le terme musée est un peu réducteur. Ici, c’est un musée vivant. Et à double titre. Primo, c’est un musée qui maintien en état de vol et qui fait voler une bonne partie de sa collection. C’est un parti pris, c’est un risque (celui de voir un bout de la collection partir en fumée au bout de la piste), mais les avions c’est fait pour voler. Pour le coup, ça m’a permis de voir un Firefly et un Lysander en l’air, c’est pas exactement très courant.

Secundo, c’est un musée-hangar dont une bonne partie de la surface est dédiée aux restaurations, et c’est impressionnant de voir la quantité de bénévoles qui s’y attellent. On comprends mieux pourquoi le parking est au deux tiers plein dès l’ouverture du musée. Pour la plupart des retraités, ces gens passent leur journée à «bricoler» (avec de gros guillemets tellement c’est du beau boulot) pour ramener une épave à un état impeccable, voir en état de vol. En l’occurrence, un Beech 18, un Avenger et un Bolingbroke était en chantier.

Un peu plus tard dans la journée, après un petit détour par le centre de Toronto, je suis allé voir le Canadian Air & Space Museum, qui pour le coup est l’antithèse du premier.

USA’10 – Day 11 – Et au milieu coule une rivière

Il y a plusieurs façons de raconter la même histoire.

Par exemple je pourrai vous dire : aujourd’hui, avec Travis, on a pris l’hélicoptère, un Bell 407 rutilant, et on est parti vers le sud, en remontant la rivière. Arrivé sur zone, Travis a pris de l’altitude de manière à ce qu’on puisse faire la reco du site dans sa globalité. Au voyait bien qu’au sol, ca fourmillait de monde et qu’il ne valait mieux pas qu’on ait à se poser la au milieu. Une fois la reco effectuée, on s’est pas éternisé et on est reparti comme on est venu, par la rivière. Arrivé à proximité de la drop zone, Travis a mis le Bell en descente rapide et nous a gratifié d’un atterro «efficace» comme seul lui sait les faire. Encore un vol sans encombre, j’en garde un souvenir précieux.

Même histoire, autre version : aujourd’hui, comme n’importe quel bon gros touriste de base visitant les chutes du Niagara, j’ai fait un tour en hélico pour voir ça d’en haut.