Bobby

Des fois, le cinéma c’est pas cher pour ce que c’est ! Hier soir, trois semaines après sa sortie, je me décide enfin à aller voir Bobby, le fil d’Emilio Estevez qui relate, à divers différents regards, la vie de l’hôtel Ambassador ce jour de juin 1968. Jour au cours duquel Bobby Kennedy remportera les primaires en Californie, et se fera assassiner dans la foulée en allant serrer des mains dans les cuisines de l’hôtel.

Outre le casting de monstres sacrés (Hopkins, Stone, Sheen, Hunt, Fishburne, Moore, Wood, Macy et j’en passe), c’est superbement bien réalisé. En 2h, le film vous fait (re)découvrir l’Amérique de 1968 sous tous ses aspects, mais sans forcer le trait à la Forrest Gump, et surtout tous les espoirs qui étaient placés dans cet homme qui laissait entrevoir un grand changement. On suit pendant une journée plusieurs occupants de l’hôtel, on les observe tout en sachant très bien comment finira la journée, et on ne comprendra ce qui les lie qu’à la dernière minute. Et surtout, on se demande en sortant à quoi ressembleraient les Etats Unis aujourd’hui si…

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