Quelque part dans un hangar de l’Essonne, se reposent paisiblement quelques belles machines volantes. A l’occasion d’une visite rendue à Franck, j’en ai profité pour traîner dans les hangars. Voici le résultat…
Tel Bernard…
… le fameux ermite qui doit changer de coquille lorsque la sienne devient trop étriquée, j’ai du changer mon sac photo à cause du 120-300 qui rentrait au chausse-pied dans mon vieux sac. On a donc sorti les dollars (sac acheté aux US, 25% moins cher et livré en moins de 7 jours) pour un bon gros sac Lowepro, bien rembourré, plein de poches, ou l’on peut mettre l’appareil, le portable et le casse-croûte. Certes ça me donne encore plus l’air de porter ma maison sur mon dos, mais faut ce qui faut !!
Chabbert a testé le 380 pour vous
Airbus a récemment invité un grand nombre de journalistes aéro à venir faire un vol sur le dernier né, celui qui se fait un peu attendre, à savoir l’A380, et plus précisément sur le MSN007 pour les connaisseurs (i.e. celui avec la cabine aménagée). Parmi la troupe figurait notre Bernard Chabbert national, qui sait relativement de quoi il parle quand il décrit le plaisir à voler dans un avion. Il nous en fait le témoignage dans une émission d’Europe 1 disponible en ligne au cours de laquelle il explique tout le bien qu’il pense de la machine. Interrogé par Jacques Pradel et appuyé par Claude Lelaie, patron des essais en vol Airbus, il nous raconte ce qu’ont été les essais du A380 et nous vante la qualité du résultat. Avion souple, confortable, le plaisir du voyage aérien (et même jusqu’aux toilettes !). Tellement vaste qu’on pourrait s’y perdre, parait-il…
Une petite pensée pour Pierre quand Chabbert et Lelaie ventent les qualités de vol de l’avion !
Point particulier, Chabbert ne manque pas noter les mouvements incessants des ailerons, expliquant que cela permet de réduire les efforts sur la voilure pour lui permettre d’être plus légère (Load Alleviation Function pour les intimes) et en quoi cela fait du « Gros » la machine volante qui s’approche peut être le plus de l’oiseau.
Le « Gros » au meeting Air Expo de Muret en mai dernier.
Promenons nous, dans les bois…
Samedi 03 février, réveillé de bon matin par un rayon de soleil, je me dis « tiens tiens du beau temps en cette saison, c’est l’occasion d’aller faire un tour dehors pour voir si j’y suis ». Je nettoie le capteur, packe le sac photo, saute dans mes baskets en me disant que ça serait sympa d’aller faire un tour en forêt voir si on y croise des bêtes à poils ou à plumes.
Justement, on m’avait dit il n’y pas si longtemps que la Forêt de l’Hautil – une butte bordée par la Seine sur son flanc sud à 10km d’ici – était relativement sympa. Particularité : le sous-sol de la forêt est une ancienne mine d’extraction, désaffectée depuis plusieurs décennies, et depuis le sol s’écroule par endroit, créant des dépressions important appelées foncis, et est susceptible de s’écrouler encore ! Bien bien, il faut savoir vivre dangereusement…
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Chavenay – La Communauté de la Galette
Dimanche 28 janvier, vite il faut se presser s’il on veut se souhaiter la bonne année….et surtout tirer les rois ! Tbird nous propose de goûter aux galettes maisons de sa femme, Antoine nous propose de faire ça sur l’aérodrome de Chavenay, alors roule ma poule. Chavenay, petit bout de campagne paumé au milieu de la banlieue ouest parisienne, nous voilà !
Il y avait presque plus de galette que de participants, mais tant mieux vu qu’elles étaient fabuleuses. Une fois bien lestés, Antoine nous propose d’aller goûter les joies du DR400 au dessus des environs. L’occasion d’effectuer un petit reportage sur la sécurité aérienne dans l’aviation légère…
Deuxième essai
Décidément l’hiver est doux et les belles journées plus fréquentes que l’an dernier. Ce dimanche, la brume se lève gentiment et laisse paraître un beau ciel d’hiver, et sa belle lumière basse et chaude. Direction les étangs de Cergy où doivent se cacher un ou deux volatiles dignes d’intérêt, en ce matin calme.
Calme, calme, vite dit. C’est sans compter sur le cross des jeunes pompiers du Val d’Oise qui a lieu ce dimanche, avec ses camions, sa sono, et ses pompiers qui courent partout. Le parking est rouge et je suis le seul sans gyrophare… Peu importe, je dégaine mon tromblon, croise deux ou trois tarés de mon espèce (encore plus graves parce qu’avec de plus gros tromblon et arrivés là bien plus tôt que moi !) et trouve effectivement quelques sujet à me mettre dans le viseur. Quelques cormorans certes, mais aussi un grèbe qui me fait tourner bourrique en plongeant à 10m de moi et en refaisant surface 50m plus loin, et qui remet ça, et qui remet ça…
Mais si j’étais là, c’est surtout pour les oies. Depuis le temps que je veux les avoir au décollage… Pour le moment elles se gavent de pain que leur envoient les badauds. J’en profite pour faire le tour de l’étang et me mettre dans l’axe de « l’hydrobase ». Certes ça me place en contre-jour, mais avec un peu de chance, le contre-jour pourrait rendre pas trop mal…
Rien, toujours, rien. Elles préfèrent le pain aux paparazzi (et donc à la gloire !). J’en profite pour faire le tri des photos ratées au dos de l’appareil. Bien occupé sur cette tâche, ma vigilance baisse lorsque FLAP FLAP FLAP, ça y est s’est parti, toute la troupe se met en branle.
Comme prévu, elles décollent dans l’axe, et bifurquent sur la droite, en plein vers le soleil et le contre-jour. Je sous-expose dur pour éviter le carnage et en espérant le miracle… Le résultat est quand même sympa !
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Premiers essais
Il faisait beau aujourd’hui, l’occasion de tester mon nouveau joujou et d’aller rendre visite aux cormorans qui scrutent la Seine du haut de leur arbre, en train de se dorer (ou de se sécher ?) au soleil… On les trouve du côté du port de plaisance de Conflans, qui se situe rive gauche.
J’approche le plus discrètement possible, car ils sont assez farouches. En chemin, Martin le Pécheur me passe devant les moustaches à toute vitesse et plonge au raz de l’eau, poussant son cri d’alerte. Celui là, je l’aurai un jour.
J’arrive au pied de l’arbre, malheureusement l’effet de contre-plongée n’est pas très esthétique. Qu’importe, le ciel est d’un bleu limpide et profond, presque trop !
Je leur tire le portrait, et le soleil, pas très haut en cette saison, décline doucement mais surement. J’en profite pour tirer un panorama de Conflans depuis la rive gauche.
Le soleil se couche, retour à la maison, satisfait, le nouveau joujou est lourd certes, mais quel piqué !
Ca y est il est arrivé !
2,6kg, 27cm, c’est déjà un beau bébé !
Le voilà donc arrivé ce bon gros Sigma 120-300 f2.8, en remplacement de mon fidèle EF 100-400. Mais pourquoi changer me direz-vous, l’ancien tromblon ne suffisait-il pas ? Eh bien si, mais ça n’empêche pas de vouloir mieux et de se faire plaisir !
Donc le nouveau est plus lumineux (2x fois plus), pique plus et déplace moins de poussières. Bon il y a quand même quelques inconvénients, et pas des moindres : il est plus lourd (2x fois plus), ce qui commence à faire beaucoup pour mes petits bras, il n’est pas stabilisé, ce qui n’arrange pas les choses (l’autre était léger et stabilisé, le bonheur), et il se sent à l’étroit dans mon sac photo. Il va falloir lui trouver un grand frère à ce sac… Bon alors voici là bête :
Le meilleur pilote du monde
Le meilleur pilote du monde s’appelle Tilly. Il n’a pas de diplome, il n’a abbatu personne, il n’a battu aucun record. Eventuellement Tilly est cineaste amateur.
Let me introduce to you… Tilly :
Le site de la chaîne Animal Planet, sous-chaine de Discovery Channel, propose en ligne des videos réalisées grâce d’une part à Tilly, un Aigle royal, et d’aure part à des micro-caméras embarquées. Résultat : des images comme on en a rarement, voire jamais vu.
Admirez la façon dont Tilly modifie en permanence la géométrie de ses ailes et de sa queue pour maîtriser sa trajectoire et sa vitesse. Admirez la sensibilité des plumes à la moindre modification de l’écoulement. Regardez comme elles frémissent lorsqu’un décollement apparait. Etonnez vous de la façon dont la tête de l’aigle semble complétement découplée de son corps, tant l’un d’une stabilité à tout épreuve contraste avec l’autre qui bouge en permanence.
Voilà ce dont nous avons tous à nous inspirer, voilà l’objectif. Un corps unique, qui est sert à la fois à la portance, à la propulsion, au contrôle du vol, à la mesure des paramètres air, à la stabilisation des capteurs optiques et j’en passe. Bien sûr le reportage fait référence au Wright Flyer dont le gauchissement était assuré par déformation de l’aile, après observation des oiseaux par les deux frangins, et également aux essais Active Aeroelastic Wing de la NASA sur F/A-18A modifié .
Bravo pour ce reportage étonnant, partant finalement d’une idée très simple.
PS : merci à Diabolo8 de FoxAlpha pour m’avoir fait connaître ce lien
Oh le beau cormoran
16h29, 11 décembre 2005. Le Soleil se couche sur Conflans et beigne la Seine d’une douce lumière orangée. Toutefois, il ne fait pas très chaud. Quelle importance me direz-vous ? Et bien c’est juste que de photographier avec des moufles n’est pas ce qui se fait de plus pratique.
Poster sur le pont au-dessus de la Seine, le Soleil dans le dos, je guête le cormoran. Je sais qu’une colonie crèche dans les parages et que souvent ils passent et rapacent au-dessus de ce pont. Attente. Froid. Claquement de dents. Claquement d’ailes. Le voila.
Il se présente face à moi. Sa silhouette me rappelle les espèces de bombardiers-oiseaux de Gerald Scarfe dans le film « The Wall »
Je réveil l’EOS, je pointe, mise au point, il bifurque un peu sur ma gauche, je le suis, le soleil l’éclaire par en-dessous – Parfait. Sans ça, les cormorans, corbeaux et autres oiseaux noirs, sur un beau ciel bleu, et bien c’est noir, tout noir, une ombre chinoise. Là c’est plein de reflets, plein de nuances. La rafale part.
Je me jette sur le petit écran. C’est dans le cadre, c’est pas trop flou, peut être une bonne surprise à la maison. Bingo !















