Et voilà, les meilleures choses ont une fin, surtout les vacances :(( 🙁 . Aujourd’hui retour au boulot après un week-end terrible dans le Gloucestershire. Beau temps au rendez-vous le samedi, mais dimanche matin il a fallu essorer la tente ! Comme d’habitude, le Air Tattoo ne faillit pas à sa réputation. C’est bien organisé, les gens sont sympa, et surtout, surtout, ça grouille d’avions, et pas des moindres. Cerise sur le gâteau cette année, un OVNI appelé F-117. Pas tout récent certes, mais ç’est la première fois que je le voyais. Même quand on sait ce que c’est, on a quand même l’impression de voir une soucoupe volante.
Quatre jours passés outre-Manche, à profiter de la magnifique campagne anglaise, superbe en juillet, des petites routes locales, avec un tour par le Magic Roundabout avant de partir histoire de pas mourir idiot.
L’appareil ayant bien fumé cette dernière semaine, vous allez en manger quelque temps, des avions. L’entrée :
Mais bon vu qu’en France il fait moche, que ça caille et qu’on s’y ennuie un peu, je reprends mes cliques et mes claques et je re-traverse la Manche, au moins là bas il y a du soleil. Direction Fairford ce coup-ci, à mi chemin entre Bristol et Oxford, pour assister au Royal Air Tattoo 2007. Retour Dimanche soir en longeant la côte Sud, et arrivée tard Dimanche pour mieux reprendre le boulot lundi (beurk :(( ).
Deuxième étape des vacances terminée : quatre petits jours en Angleterre, à Duxford, du côté de Cambridge, pour assister à un des plus beaux meetings d’Europe pour celui qui apprécie les belles machines et les belles mécaniques, en l’occurrence un des plus beaux plateaux d’avions des années 30 et de la Seconde Guerre Mondiale (warbirds pour les intimes). Un temps plus que clément, des beaux avions et quelques barbecues venant cadencer tout cela. Petit résumé photo :
L’occasion de faire une jolie fiesta – dignement arrosée (que l’inventeur du doliprane soit béni) – dans un joli petit village alsacien, Obernai.
La mariée était belle, il faisait beau, le champagne coulait à flot (et le Picon reste le meilleur ami de la Kro :p ). L’occasion aussi de passer quelques jours au pays des cigognes, plus ou moins sous le soleil, plus ou moins sous la pluie, mais de toute façon entre amis pour découvrir des petits coins sympas. L’occasion aussi de tester Titine avec sa Monique-intégrée-qui-dit-la-route. Titine est parfaite, Monique est perfectible…
Merci à tous pour ces beaux moments, mais on ne s’arrête pas là ! Demain, ferry direction Douvres puis Duxford. Autre lieu, autre style, autres amis, mais toujours du pur plaisir !
Le Bourget, avec les années qui passent, c’est un peu le pèlerinage, le rendez-vous incontournable. On ne sait plus trop pourquoi on y retourne, mais on y va quand même. On n’y va pas vraiment pour le boulot, mais un peu quand même. On n’y va pas vraiment pour les nouveautés, mais un peu quand même. On y va parce que c’est chouette. On y va parce qu’on va en revenir cramé et sourd. On y va parce qu’on sait qu’on va croiser plein de têtes connues, et certaines qu’on a pas vu depuis longtemps. On y va parce qu’on va aussi rencontrer de nouvelles têtes. On y va parce qu’on a jamais vu une telle présence féminine dans l’industrie aéronautique :p . On y va parce que le Champagne est bon (surtout chez Breitling).
Bref, c’est toujours une grande fête, et on est toujours content d’y faire un tour.
Et puis, mine de rien, on y va un peu pour les avions, quand même.
Un peu à l’étroit sur le site free.fr, et un peu long à charger, Daedalum déménage vers un coin de web bien à lui, avec une adresse un peu plus intuitive :
Pensez à mettre à jour vos favoris le cas échéant !
Normalement ça devrait se charger plus vite chez vous que le site précédent, à moins que JJ ne nous trouve une faille de la mort qui lui permettra de hacker mon site… D’un autre côté, vu sa capacité à trouver la Chouette…, je suis pas trop inquiet :p
Mais pourquoi « Daedalum », me direz-vous ? Je sais que certains se sont posés la question et ont presque touchés au but. Plusieurs raison à cela en fait.
Dans Daedalum, il y a bien sur Dédale, le père d’Icare. Dédale (Daedalus en grec) peut être considéré comme le premier concepteur de machine volante au monde. En effet, enfermés avec son fils Icare dans le labyrinthe (qu’il avait crée) après avoir permis à Thésée d’aller maraver le Minotaure qui était aussi enfermé dans le labyrinthe (et au fond, on se concentre et on suit svp !), Dédale décide donc de s’échapper par la voie des airs. On assista donc à la naissance de la première machine volante, largement inspirée par les ailes de l’oiseau, et aussi au premier crash, Icare étant incapable – comme tous les pilotes – de respecter le domaine de vol qui lui a été indiqué par l’ingénieur (scrogneugneu), et alors voilà, ça fait le malin, « Regarde je vole plus haut que toi », mais on connait la fin de l’histoire : plouf Icare. Dédale, équipé de la même paire d’ailes, arrivera jusqu’en Sardaigne…
Voila donc un début d’idée, un nom évoquant la science aéronautique, reprenant largement à son bénéfice les belles subtilités que Dame Nature a du mettre en oeuvre pour permettre le vol des oiseaux…Ovide ne prête-t-il pas à Dédale, dans ses Métamorphoses les propos suivants :
« Il faut réinventer la Nature ! ». Naturamque Novat, dans le texte.
(Tiens vous vous souvenez de l’ancien site ? novat.free.fr…). Voilà donc un beau leitmotiv : réinventer la Nature. En terme technique, on appelle ça le biomimétisme. Dans le prolongement de cette idée, le petit logo du site qui est aussi ma signature en bas des photos, une hélice mi-bois mi-plume, se veut être une illustration du concept de « réinventer la Nature ». Vous êtes donc sur un site attaché à cette belle philosophie, et qui tentera de relater un maximum d’infos qui la concerne.
« C’est bien gentil tout ça, mais pour le moment j’y ai surtout vu des photos sur ce site ! »
Certes, certes, et voilà l’astuce : dans Daedalum, il y aussi « daedalum » (ouh, balaise celle là !). Et cékoidon un daedalum ? Vous connaissez peut-être cet objet sous son autre nom, tout aussi connu : zoetrope. « Mais bien sûr !!! » Le zoetrope, donc, est un instrument des pionniers de la cinématographie, inventé en 1834 par William Horner également connu pour ses polynômes. Il s’agit d’un espère de cylindre rond avec une succession d’images sur sa face intérieure, décomposant un mouvement, et avec des petites fentes en face de chaque image.
En faisant tourner tout ça, et en regardant par la fente, on recompose le mouvement grâce à la persistance rétinienne et ô magie, ça bouge. L’ancêtre du dessin animée et du cinéma en somme. Evidemment, un des premiers mouvements à avoir été décomposé fut le vol des oiseaux.
Nous y voilà donc, décomposons le vol des oiseaux par la photo pour mieux le comprendre, et donc le réinventer. La boucle est bouclée. Vous êtes sur un site de photos, dédiées à tout ce qui vole, animaux ou machines, avec l’infime prétention de vouloir vous montrer le lien intime qu’il peut avoir un oiseau et un avion, à moins que ce ne soit l’inverse… Et oui il y a des choses que je ne laisse pas au hasard !
Si Gustav est l’archétype du germanisme à mâchoire carré, Nooky est le stéréotype du Yankee. Beau gosse, costaud et robuste, légèrement parvenu, devenu star mondiale en quelques mois, né dans la banlieue de Los Angeles, avec du sang anglais sous le capot, marié à du génie hollandais qui lui a donné sa plastique parfaite, et surtout terriblement efficace lui aussi dans sa mission.
Nooky Booky IV, le P-51D Mustang de l’AJBS, chante donc en anglais avec un légère accent sifflant. Mais si les Anglais ont inventé la pop, les Américains eux, font du rock’n roll. Et quand il chante, Nooky vous fout la banane et vous fait swinguer les genoux…
Gustav, finalement aurait pu être l’avion de Darth Vader s’il avait n’avait pas eu de Tie Fighter.
Gustav est taillé à la serpe. Gustav, au ralenti, fait un bruit à mi-chemin entre la marche militaire et la polka. A plein régime, Gustav aboit en fumant noir.
Gustav n’est peu être pas très beau, mais est diablement efficace. Bref Gustav est germanique. Avec de surcroit un air méchant et sombre. Bref, l’illustration parfaite du régime que Gustav a vu naitre (à moins que ce ne soit son frère Emil) et qu’il a vaillamment a défendu contre les assauts de bombardiers round-the-clock…
Gustav, c’est donc le Messerschmitt Bf-109G (comme Gustav), dont un superbe exemplaire (reconstitué) a fendu l’air de la Ferté le week-end dernier, aux côtés de ses anciens copains de jeux, B-17, Mustang, Hurricane, Spit etc.
Et voilà, avec cette fin de week-end de la Pentecôte se termine le meeting annuel de l’Amicale jean Baptiste Salis à la Ferté Alais. Malgré une météo pas forcément au top, voire de gros orages vendredi soir, pas mal de monde sur le plateau pour venir voir évoluer un beau plateau, spécialement riche en warbirds. Un bien beau spectacle, encore une fois, qui sent bon le métal, la toile et l’huile de ricin. Merci aux bénévoles de l’Amicale de se donner tout ce mal, et à Franck en particulier pour l’accès privilégié au plateau !
Du moins je l’ai été ces derniers temps, départ de collègues par ci, enterrement de vie de garçon par là, ce qui c’est traduit par une certaine inactivité sur ce blog qui prend la poussière. Faut dire qu’avec le mois de Mai qu’on a, c’est un coup à faire rouiller l’appareil photo… Bon, reprenons la barre et soufflons un peu la dessus, surtout avec la saison des meetings qui redémarre !
Comme je le disais un peu plus bas, le Parc ornithologique du Marquenterre, à côté du Crotoy, a été crée dans les années 60 par un horticulteur dont les plantations de tulipes étaient fortement concurrencées par celles venues de Hollande. Finie la tulipe, et les étendues cultivés ont été rendus à la vie sauvage. La proximité de la Baie de Somme, trésor de nourriture pour les oiseaux de littoral, et la position sur les couloirs de migrations ont fait que la sauce a très vite pris et le Marquenterre est devenu en quelques années un point de rendez-vous de choix pour beaucoup d’espèces, et ce malgré la chasse très active dans la région. Voici quelques photos prises à l’aube, au Parc.
Vous connaissez Google Earth, le soft qui permet de vérifier le tour de poitrine de votre voisine quand elle se bronze sur sa terrasse. Par contre vous ne savez peut être pas que vous pouvez contribuer fortement à ce bel outil en postant les photos des lieux que vous avez traversés ! Grâce au site Panoramio, téléchargez votre photo d’un lieu de votre choix, indiquez la position géographique du lieu, et hop, au bout de quelques semaines le temps de rafraichir la base de données, un petit symbole apparaitra dans Google Earth à l’endroit en question et si vous cliquez dessus, un pop-up s’ouvre avec votre joli photo pour donner une vue un peu plus « humaine » du lieu et un peu moins « from outer space ».
Voilà un petit exemple me concernant, à Conflans :
Maintenant, reste plus qu’à prendre une belle photo de ma voisine sur sa terrasse…
Toujours en Baie de Somme, à deux pas de St à l’Est de Saint Valery, se situe le petit cimetière militaire de Noyelles, ou reposent quelques chinois depuis près d’un siècle. Bien que récemment médiatisé grâce au passage d’un certain candidat à la présidentielle, j’y étais déjà passé il y a quelques temps avec l’envie d’y retourner pour immortaliser ce lieu anodin et pourtant singulier, et déjà presque intemporel.
Mais pourquoi donc des chinois en plein pays picard ??? Comme ce site l’explique en détail, des milliers d’ouvriers chinois ont été donnés par l’impératrice Douairière Tseu Hi pour contribuer à l’effort de guerre en 1917, sous la houlette de l’Armée britannique embourbée en pleine bataille de la Somme (400.000 morts). Un décret limitait toutefois leur emploi à des tâches de service et il ne s’agissait donc pas de combattant. Près de 100.000 chinois foulèrent le sol de Picardie, principalement enrôlés au sein du CLC, Chinese Labour Corp, dont le rôle allait du terrassement à la blanchisserie, en passant par le fossoyage et les services de santé. Un bon nombre d’entre eux – les « Célestes » – furent pourtant emporté par l’épidémie de grippe qui fit des ravages en Europe à cette époque, comme si une guerre mondiale ne suffisait pas.
On peut donc dénombrer, dans ce petit cimetière au porche typique quelques 849 tombes à l’abri de quelques grands arbres qui n’ont rien de picard. En endroit à part…