Trois cents

Avis aux amateurs de cinéma-pas-comme-les-autres, de belles images et de torses imberbes, alerte à ceux qui ont aimé Sin City, ce mercredi 21 mars sort « 300 » dans les salles obscures, l’adaptation du roman graphique de Frank Miller (auteur de Sin City), réalisé par Zack Snyder.

On voit depuis trois ans pas mal de péplums ressortir à l’affiche, après le succès de Gladiator, avec plus ou moins de fortune. A force, on se lasse même. 300 se démarque de la lignée des Alexandre, Arthur ou autre Kingdom of Heaven, car plus qu’une fresque historique, il se veut surtout l’adaptation d’une oeuvre hyper graphique, racontant comment Leonidas, roi de Sparte, a tenu tête jusqu’à la mort à Xerxès, roi divin de l’Empire Perse. Seul avec ses trois cents spartiates, ils bloquèrent dans le défilé des Thermopyles (rien à voir avec une nouvelle génération de batteries…) les troupes perses qui avaient débarquées sur la côte par milliers.

Pas mal de monde à l’avant première ce soir, et le résultat est au rendez-vous. La photo est hyper léchée, les cadrages aussi, les batailles bien filmées en jouant énormément sur les mouvements de caméras et les accélérations-arrêts. Le monde de Frank Miller est bien là ; on appréciera les effusions de sang typiques.

Le Roi Leonidas, pourtant écossais (Gerald Butler) – et non belge, mesdemoiselles – a pourtant un profil tout ce qui a de plus grec, et lui et ses trois cents copains ont tous des six-packs à faire pâlir les statues de l’époque. Peut-être que ça vient de là en fait, le lien entre Léonidas et les tablettes de chocolats… Bref, ces demoiselles devraient apprécier les deux !

46-19

Bon OK, un tournoi sans battre les Anglais n’est pas un tournoi complètement gagné, mais bon on ne va pas cracher dans la soupe. Même si on a finalement gagné de justesse à la différence de points, nous voilà détenteur d’un nouveau trophée des VI Nations. Pour les Anglais, ce n’est que partie remise, il reste une Coupe du Monde (en France) cette année pour se les faire !

http://www.lesiterugby.com/xv_de_france/Articles_157491_Contrat-rempli.shtml

Un 787 comment ça marche ?

Voici un flash bien foutu qui explique comment sont produits, transportés et assemblés les différents éléments d’un 787, le futur fleuron de Boeing. Une production déportée au Japon, en Italie, en Chine, au Canada, en Suède mais aussi en France. Aux Etats-Unis aussi bien sûr, mais relativement peu de chose au final en dehors de l’assemblage final.

On se souvient il y a une dizaine d’années, Boeing disait d’Airbus qu’avec un modèle industriel dispersé sur toute l’Europe, et des bouts d’avions transportés par Belouga, ils n’arriveraient jamais a être efficaces et rentables. Depuis Boeing à mis en place le modèle industriel du Dreamliner, et à fait construire son propre transporteur, le 747LCF, bien moins élégant que le Belouga soit dit en passant. Bref, on est heureux de voir que même au plus haut niveau, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis…


Miroir, miroir, dis moi qui est le plus beau…

The Show Must Go On

Triste nouvelle : ce matin, un des Epsilon de la patrouille Cartouche Doré (l’équipe de démonstration de l’Armée de l’Air constituée d’instructeurs de Cognac) n’est pas rentré. Son pilote non plus. 🙁 Pensées à la famille du Ltt Chavarot, ses collègues et équipiers avec qui on a pu trinquer quelques soirs de meetings des saisons passées… Quelques photos en souvenirs


  

Le communiqué ici

Fallait oser

Air Makambo, une nouvelle compagnie dans le paysage aérien africain. Un petit rayon de soleil d’Afrique Noire !

Spéciale kacedédi !

Je déteste faire la queue. Toute personne ayant été à mes cotés dans une file d’attente ou un bouchon le sait. Mes nerfs s’enroulent gentillement autour de la trotteuse et au bout de 5 tours (certains diront moins), les premières lueurs d’impatience surgissent aux fonds de mes yeux, la respiration se fait plus rapide et si rien n’avance, au bout de 10 min c’est plié je râle « mais bordel qu’est ce qui se passe ?? Ah je te jure, à la Poste c’est pas des flèches !!! Mais bon Dieu c’est limité à 90, pas à 20 !!! ». Bref je pète un fuse et trépigne sur place.

Je hais les files d’attentes et toutes autres moyens imposés de perdre son temps. Et pourtant, une fois par an, je vais de mon propre gré me faire une bonne vieille cure de queues, files, attentes et autres « désolé Monsieur, je m’occupe du Monsieur avant vous mais après j’arrête ». Pourquoi donc me direz-vous ? Une tentative de guérison de ma phobie des queues ? Ma journée maso de l’année ? Rien de tout ça.

Ceux me connaissent savent que j’aime tout ce qui vole (Hood, le prince des voleurs…). Par contre, seuls ceux qui me connaissent suffisamment bien – ceux qui savent que je hais les queues par exemple – savent aussi que je poursuis depuis mes 14 ans une collection. Une collection de BD aéros, initiée il y a bientôt 14 ans également, avec mon premier Buck Danny, les Agresseurs. Un cadeau d’amis de mes parents, chez qui je passais mon temps à dévorer la bibliothèque.
La BD aéro, un monde rempli de héros sans peur ni reproches (sans femme non plus d’ailleurs) à la moralité sans faille, tel les indétrônables Buck, Tanguy, Dan et autres Biggles. Mais aussi un monde plein de héros foireux, louches, faibles – des humains quoi – et de bien jolies humaines également, le monde d’Adler, de Thunderhawks, de Tucker, de Patrick Plomb, de Yeso ou encore le monde de Romain Hugault.

Il me faut une bonne raison pour attendre mon tour, et enrichir ma collection en est une. Et tous les ans, au Musée de l’Air du Bourget, se tient le festival de la BD aéro. L’occasion pour moi de rencontrer les auteurs et, moyennant une petite attente (ou pas, bordel les mecs jouent avec mes nerfs quand même!!!!) de se faire dédicacer quelques albums.

Voici donc le résultat, du bon et du moins bon. Mention spéciale pour W. Taborda, dessinateur argentin de la nouvelle série Tucker, qui me gratifie d’une bien jolie Marie-l’Acrobate.

                 

Collectionneur satisfait, mais collectionneur mais éprouvé nerveusement. Heureusement, demain matin je dois passer à la Poste, je vais pouvoir me défouler…

PS : Pas la peine de m’inviter à un dîner que vous organisez avec vos amis pour que je vous parle de ma collection, hein…

Secouez vos certitudes

Une fois n’est pas coutume, je vais prêcher pour la paroisse de Jêrome, évangéliste de la théorie du complot, quitte à me mettre Stephan à dos. 20 Juillet 1969, la moitié de la planète regarde au travers de la petite lucarne Neil Armstrong descendre de son LEM pour fouler la surface lunaire… ou pas.

Depuis quelques années, bon nombre de personnes pensent que toutes les images qu’on a pu nous montrer ne venait pas de la Lune, mais d’un studio. Il est vrai que certains analyses fines de ces images sont troublantes. De fait, les mêmes extrapolent que l’Homme n’a jamais posé le pied sur la Lune, et qu’il s’agissait du seul moyen pour les Etats-Unis et la NASA de sortir de la promesse de Kennedy la tête haute.

Voici un reportage de 40 minutes qui retrace tout ceci. Même s’il est indéniable que prêt d’un million de personnes ont travaillé sur ce projet et que les fusées ont bien décollé, on ne peut pas se contenter de réfuter la thèse « du complot » uniquement en clamant haut fort qu’elle est tellement absurde que ça ne vaut pas la peine de la considérer. Vivement qu’on y retourne, pour voir..

Allez, une fois qu’on a regardé la vidéo, on respire un grand coup, et on se rassure…

Minuscule

A voir avec le son, et à découvrir ici… ou encore ici…

Le moteur de l’Homme : le Défi. Celui de l’avion : le Soleil

Ceux qui pensaient que l’aviation n’avait plus rien à prouver, que tout ou presque avait été fait et établi, peuvent ranger leurs préceptes au placard. Certes, que d’exploits réalisés en un siècle, certes il est difficile d’innover, mais finalement le plus dur reste à faire, et les challenges n’en sont que plus intéressants.

Devinette : qu’est ce qui a l’envergure d’un A380, pèse le poids d’une grosse berline, peut transporter une personne uniquement et surtout, surtout, qu’est ce qui est capable de faire le tour du monde sans une goutte d’essence ?


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Cette semaine, le chef vous propose….

Sur le principe de « tous les goûts sont dans la Nature, mais les bons sont chez moi », je vous propose dans la barre latérale (sous les liens) un petit aperçu de mes trouvailles du moment, niveau zik, lecture et ciné.

Débutons en fanfare, on trouvera pour ce premier exercice Light Grenades, le dernier réveil matin d’Incubus (au Zénith le 22 Mars, j’y serai !!!) que vraiment-il-est-trop-bon-que-c’est-un-de-leurs-meilleurs et Not Too Late, la dernière berceuse de Norah Jones. On notera aussi dans la catégorie berceuse la sortie du dernier Carla Bruni, en anglais ce coup-ci.

Autres domaines, autres talents, avis à tous ceux qui aiment les avions et à tous ceux qui aiment Toulouse, je recommande de se précipiter chez leurs libraires pour y trouver « Jean Dieuzaide, Rêves d’Avions« . Dieuzaide, alias Yan, est connu pour le portrait de Dali dans l’eau, pour le mariage des funambules, mais il a surtout promené son Hasselblad sur le tarmac de Blagnac et dans les airs, à la grande époque de la SNCASO, devenue Sud Aviation, devenue Aerospatiale. Une vie en photos, par Yves Marc, avec du noir et blanc comme on en fait plus et de biens beaux sujets, l’Armagnac, la Caravelle, le Concorde et bien d’autres.


Photos : Jean Dieuzaide

Quant au film, Bobby, j’en ai déjà parlé par là…

Eclipse

And if the cloud bursts, thunder in your ear
You shout and no one seems to hear.
And if the band you’re in starts playing different tunes
I’ll see you on the dark side of the moon.

« I can’t think of anything to say except…
I think it’s marvelous! HaHaHa! »

(Brain Damage, Waters, 1973)

Hier soir, éclipse totale de Lune en France prévue à 22:43 TU.

23:30, à Conflans, ciel nuageux, la lueur de la pleine Lune perce péniblement la nébulosité. Mince, ça va pas le faire. De temps en temps, une déchirure laisse entrevoir le disque pale, petit à petit rongé par l’ombre de la Terre.
23:38, une trouée arrive de l’ouest. Ca va le faire ! La couleur rougeâtre apparaît gentillement sur le disque, à cause des rayons du soleil qui passent en rasant l’atmosphère terrestre, comme lors d’un coucher de soleil sur l’horizon. Deux étoiles (de la constellation du Lion) apparaissent à proximité du Satellite, chose rare.

La dernière chanson de The Dark Side of the Moon, s’appelle, justement, Eclipse. Coincidence ?

Comme un gosse…

Le meilleur cadeau d’anniversaire qu’on puisse vous faire, c’est un cadeau qui vous rajeunisse !

J’ai donc eu l’occasion hier soir de recevoir (entre un superbe ouvre-lettres concorde et minuteur psyéchédélique) un PicooZ, le célèbre hélicoptère miniature radio-commandé, ou plutot infra-rougeot-commandé. 10g sur la balance, un rotor super-chiadé, rechargeable au travers de la télécommande….et surtout du concentré de fun.

Manettes plein gaz pour décoller, et hop on relâche pour stabiliser avant de toucher le plafond, un petit coup de trim au palonnier pour équilibrer le stationnaire, et hop le PicooZ vole tranquillement, on évite les obstacles à grand coup de rotor arrière… quand on peut.

Quant aux atterrissages…. j’y travaille….

Quelques petites photos faites avec la télécommande dans une main et l’appareil dans l’autre…. un peu sportif !

Et pour ce genre de sujet, les photos c’est bien, mais rien ne vaut une petite vidéo, piquée sur YouTube

Pour info ce petit gadget a fait un malheur à Noël dernier, aux States comme en Europe, et les Toys’R Us qui les distribuent ont littéralement été pris d’assaut. Bizarrement, il parait que souvent les papas les achetaient par deux, et que bizarrement un seul se retrouvait au pied du sapin. Comme des gosses, je vous dis…

PS : JJ, dis moi, t’en as ramené un ou deux de FRA ? Si c’était qu’un, merci beaucoup mais faut vite que tu t’en trouves un, pour le plus grand plaisir de Véro !

Vivement le printemps

Mi Février, on voyait déjà les bourgeons arriver, et on se baladait en T-Shirt par quasiment 20°C. Aujourd’hui on se prend des grosses pluies bien froides…. entre deux rayons de soleil ! Allez, on y croit, les beaux jours reviennent… Souvenirs de 2006, à Giverny :

La vie des stewards

Un petit court métrage sympa

Jérôme, Nico ou Pierre nous diront si c’est une fiction ou pas. Mon petit doigt me dit que pas tant que ça…

Il y a…

Il y a 9 ans j’avais 18 ans.

Il y a 18 ans j’en avais 9 !

C’est tout ce que j’ai à dire aujourd’hui.

La Californie….

.. c’est une frontière…. Et bien non, plus maintenant, parce que je viens d’acheter mes billets pour San Fransisco !!! Départ le 12/09, retour le 05/10, pour trois semaines de road trip en Ford Mustang (enfin j’espère), Frisco, Reno, les grands parcs et les canyons, Monument Valley, Nellis, Vegas, Death Valley, Edwards, Palmdale, Burbank, Chino, L.A., Yosemite, et retour sur Frisco via la Pacific Highway. Heeee-aaaaaa !

Bobby

Des fois, le cinéma c’est pas cher pour ce que c’est ! Hier soir, trois semaines après sa sortie, je me décide enfin à aller voir Bobby, le fil d’Emilio Estevez qui relate, à divers différents regards, la vie de l’hôtel Ambassador ce jour de juin 1968. Jour au cours duquel Bobby Kennedy remportera les primaires en Californie, et se fera assassiner dans la foulée en allant serrer des mains dans les cuisines de l’hôtel.

Outre le casting de monstres sacrés (Hopkins, Stone, Sheen, Hunt, Fishburne, Moore, Wood, Macy et j’en passe), c’est superbement bien réalisé. En 2h, le film vous fait (re)découvrir l’Amérique de 1968 sous tous ses aspects, mais sans forcer le trait à la Forrest Gump, et surtout tous les espoirs qui étaient placés dans cet homme qui laissait entrevoir un grand changement. On suit pendant une journée plusieurs occupants de l’hôtel, on les observe tout en sachant très bien comment finira la journée, et on ne comprendra ce qui les lie qu’à la dernière minute. Et surtout, on se demande en sortant à quoi ressembleraient les Etats Unis aujourd’hui si…

Bois de Cergy

Ce qui est beau dans la vie, c’est qu’on peut continuer à en apprendre tous les jours.
Rendez-vous compte que ça va faire bientôt trois ans que je suis ici, dont deux à faire de la photo à la recherche d’endroits pas trop éloignés qui seraient un bon terrain de « chasse ». Et bien voilà que je découvre la semaine dernière l’existence d’un bois de 45ha dans une boucle de l’Oise à deux pas de chez moi dont je n’avais même pas connaissance !

Qu’à cela ne tienne, on prend le sac photo et on va voir. Certes c’est surtout le rendez-vous dominical des familles mais qu’importe, on y trouve une petite faune et pas farouche pour deux sous. En sortant un peu des sentiers battus, on a vite fait de se retrouver en terrain miné… par les lapins. Et que ça court de partout, et que ça plonge dans les terriers. Un peu trop rapides pour l’autofocus (ou pour mes réflexes ?), mais j’ai quand même réussi à tirer deux ou trois portraits, dont un geai que je cherchais à faire depuis longtemps. Aaah ces belles plumes bleues…


Tête brulée

Une photo de votre serviteur prise par Franck l’automne dernier, dans le Corsair de la Ferté. Je suis pas sûr d’avoir beaucoup de points communs avec Greg Boyington, si ce n’est notre difficulté à refuser un coup à boire et aussi une réputation de sale entêté au boulot…

Merci Franck !

Retour sur Cambrai

Juillet 2006. Par une météo caniculaire, se tient le meeting de Cambrai à 1h30 d’ici. Meeting de l’Air classique, la chaleur en plus, avec pas mal d’avions en statique (F-15/ F-4/ Rafale), des démos musclées d’interceptions par des Mirage 2000 locaux, et deux patrouilles que j’affectionne particulièrement : la patrouille des Royal Jordanian Falcons sur Extra et le PC-7 Team suisse. Pas mal de photos sur le coup, mais pas l’envie de les traiter tout de suite. Je m’y replonge donc 7 mois plus tard, et ré-découvre quelques petits truc sympa :

Plus de photos sur ce lien et celui-ci aussi.